Retombées économiques (1 de 3)

Le vent

Pour un parc éolien, la vitesse du vent est une donnée primordiale puisque la production d’énergie dépend directement de celle-ci. C’est d’ailleurs la vitesse du vent qui détermine en grande partie les revenus d’un parc éolien, et donc sa rentabilité.

 Pour le parc éolien Pierre-De Saurel, des météorologues, des ingénieurs et des statisticiens se sont affairés, depuis le début du projet, à faire des calculs précis afin d’évaluer la ressource éolienne disponible.

Certains doutes ont été émis quant aux revenus générés par le parc éolien. Bien que valables il y a plusieurs années, ces craintes n’ont plus lieu d’être aujourd’hui.Selon les experts, l’emplacement du parc, sur un terrain plat et sans dénivellation importante, est avantageux. Il en résulte un vent constant et plus facile à évaluer pour toutes les éoliennes du parc.

Voilà plus de cinq ans qu’une tour de mesure, avec de multiples anémomètres et girouettes, a été installée. Cette tour prend des mesures de la vitesse du vent, de sa direction, de la température, de la pression et de l’humidité relative toutes les 10 minutes, 24 heures par jour et 365 jours par année.

Afin de vérifier davantage la précision des calculs des spécialistes, un appareil de mesure par télémétrie au laser (LIDAR) a aussi été installé pendant plusieurs mois en 2013. Cet appareil peut mesurer à partir du sol la vitesse et la direction du vent jusqu’à plusieurs centaines de mètres d’altitude selon les besoins. Il a donc été possible de mesurer avec précision la vitesse du vent à 100 m, soit la hauteur des éoliennes.

La conclusion des experts est formelle. Le potentiel éolien du parc éolien Pierre-De Saurel dépasse largement les engagements contractuels envers Hydro-Québec. Ce qui confirme également sa rentabilité, où rappelons-le, 100 % des profits retournent aux contribuables de la MRC.

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