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Les premiers résultats d’analyse de vent confirment les prévisions!

Les premiers rapports mensuels sur les données de vent, analysées selon les mesures de l’anémomètre de 100 m situé sur le site du futur Parc éolien Pierre-De Saurel, confirment qu’il vente conformément aux prédictions des experts de DNV-GL, et même légèrement plus!

Depuis décembre, la vitesse moyenne du vent s’élève même à 6.74 m/s. Ces résultats viennent confirmer hors de tout doute que le vent est au rendez-vous et qu’il atteint les objectifs prévus.

À titre d’exemple, si le parc avait été en opération en janvier et février 2015, le facteur d’utilisation aurait été de 32.3 %, alors que la moyenne annuelle attendue est de 27.6 %. Il aurait aussi produit un total de 12.0 GWh. Finalement, le Parc éolien Pierre‑De Saurel aurait rapporté 1.65 M$ de revenus à la région.

Les rapports mensuels sont disponibles sur le site parceolienpierredesaurel.com dans la section « Documents », sous l’onglet « Rapports de vent ».

À propos de DNV-GL (anciennement GLGH)

DNV-GL est le plus important consultant en énergies renouvelables au monde en plus d’être reconnu comme une autorité technique du domaine. L’entreprise est un fournisseur indépendant de services techniques et d’ingénierie, entre autres, pour l’énergie éolienne. Depuis plus de trois (3) décennies, DNV-GL fournit des services de génie-conseil sur des milliers de projets utilisant des énergies renouvelables. 

Soirées publiques d’information en janvier

Présentation 

 

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L’énergie éolienne est une source d’énergie renouvelable en forte croissance à travers le monde. Sa facilité à mettre en place et sa faible empreinte environnementale en font une source d’énergie de choix. Au Québec, 4000 MW de capacité sont en voie d’être installés.

Jusqu’à récemment, le Québec misait tout son développement énergétique sur la filière hydraulique. Les Québécois ont appris, au début des années 2000, que les précipitations d’eau présentaient un déficit depuis le début des années 1990 et que le niveau des réservoirs était anormalement bas. Voilà pourquoi l’apport d’une nouvelle source d’énergie comme l’éolien permet d’accroitre la sécurité de nos approvisionnements en énergie à long terme. Comme le dit le vieil adage : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier!

Le choix de l’éolien comme énergie d’appoint a permis de maintenir le bon bilan du Québec dans ses émissions de gaz à effet de serre pour la production d’électricité. L’implantation de cette industrie au Québec a permis la création de 5000 emplois bien rémunérés et des retombées économiques directes et indirectes de 470 millions de dollars annuellement. Des sièges sociaux de compagnies internationales se sont installés à Montréal, et en région ce sont plus de 1200 emplois qui ont été créés. Le Québec est une pépinière d’entreprises innovantes ayant un fort potentiel à l’exportation dans le domaine éolien.

Avec l’avancement de la technologie, le coût pour l’énergie éolienne est en baisse. L’annonce des résultats du dernier appel d’offres d’Hydro-Québec ne peut le démontrer plus clairement avec un prix moyen de 6.3 cents du kWh pour un des projets gagnants.

Parc éolien Pierre-De Saurel en chiffres :

Coût de construction : 68.9 M$
Mise de fonds de la MRC : 17.725 M$
Revenus totaux : 200 M$
Distribution des profits : À 100 % à la MRC
Dividendes à la MRC : 36.5 M$
Redevances aux municipalités et aux agriculteurs : 11.6 M$
Retombées directes : 48.1 M$

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Le secteur énergétique est au cœur de la stratégie de développement économique du Québec. Nous enregistrons présentement un léger surplus de notre production d’électricité de 3 %, mais la situation est en train de changer rapidement. Un accord entre l’Ontario et le Québec vient d’être conclu et trois projets de lignes à haute tension entre les États-Unis et le Québec sont en développement. Une part importante du surplus sera exportée vers les marchés les plus lucratifs de l’est de l’Amérique. De plus, l’électrification des transports et des procédés industriels, combinés avec l’arrivée de nouvelles industries à la recherche d’énergie propre et renouvelable rendent indispensables le développement de nouveaux projets de production d’énergie tels que l’éolien.

Les appels d’offres à volet communautaire pour les projets d’énergie éolienne ont la cote au Québec. Celui de 2009, où le projet Pierre-De Saurel a été sélectionné, a suscité la convoitise de nombreuses municipalités. Sur 31 soumissions reçues, Hydro-Québec en retenait seulement 11. Le récent appel d’offres pour 450 MW d’énergie éolienne a aussi remporté un vif succès, 54 projets totalisant plus de 6000 MW ont été soumis. Celui de PARC totalise 24.6 MW et produira annuellement 60GWh, représentant des revenus de l’ordre de 8M $/année.

Sa construction, de juin à décembre 2015, nécessitera l’embauche d’une centaine de travailleurs et de nombreuses entreprises sous-traitante. PARC favorisera l’embauche de main-d’œuvre locale. Nous invitons d’ailleurs les travailleurs de la construction à nous faire parvenir leur CV à eolien@pierredesaurel.com. Nous transmettrons ceux-ci à l’entrepreneur général responsable de la construction.

L’opération du parc éolien engendrera des dépenses annuelles de plus d’un million de dollars par année pour toutes sortes de produits et services. Ces dépenses seront faites, dans la mesure du possible, auprès de fournisseurs locaux. Au cours des 20 années d’opération du projet, ce sont près de 50 M$ qui reviendront à la MRC, aux municipalités d’accueil et aux agriculteurs.

Signature du contrat avec Senvion : Une étape importante de franchie! Un pas de plus vers la concrétisation du parc éolien Pierre-De Saurel

Parc éolien Pierre-De Saurel SEC et Senvion Canada inc. sont heureux d’annoncer la signature d’un contrat pour la livraison de 12 éoliennes du modèle Senvion MM92 spécialement adaptées au climat nordique. Senvion sera également 

« Nous sommes heureux de l’implication de Senvion qui accepte d’aller de l’avant et d’entreprendre la fabrication des éoliennes avant de recevoir un paiement ferme. Comme organisme public, nous devons être vigilants avec l’argent des contribuables. Les paiements fermes ne seront effectués qu’une fois toutes les autorisations reçues », affirme M. Benoit Lefebvre, président du conseil d’administration de Parc éolien Pierre De Saurel.responsable de l’opération et de l’entretien du parc pour les deux premières années. Le montant total du contrat représente un peu plus de 38 millions de dollars.

Environ la moitié de la valeur de l’éolienne est générée au Québec. Ainsi, les tours de 100 m, les pales et les convertisseurs seront confectionnés en Gaspésie. La fabrication des éoliennes sera complétée dans 6 mois, à temps pour entreprendre les travaux de construction pour l’été 2015. Le parc éolien sera mis en service en décembre 2015. Au total, les dépenses reliées au projet seront faites à 67.7 % au Québec. Au niveau régional, tout sera mis en oeuvre afin de maximiser les retombées pour les travailleurs et les entrepreneurs locaux.

« La signature de ce contrat représente plus d’un an de discussion entre Senvion et PARC afin de bien planifier toutes les facettes de l’exécution du contrat », mentionne M. Frédéric Tremblay, directeur général de PARC.

« La signature du contrat pour le seul parc 100 % communautaire au Québec représente un autre succès pour Senvion dans la province. Au total, on fournira nos éoliennes à des parcs québécois d’une capacité installée de 1,4 GW et nous sommes confiants que ce volume augmentera encore – une bonne base pour des investissements futurs qui auront des retombées économiques considérables au Québec », précise quant à lui M. Helmut Herold, PDG Amérique du Nord, Senvion Canada Inc..

Rappelons que le parc éolien Pierre-De Saurel génèrera des revenus de 200 millions de dollars au cours des 20 prochaines années. Il nécessitera des immobilisations évaluées à 68.9 M$, et rapportera des retombées directes à la MRC, aux municipalités d’accueil et aux agriculteurs de l’ordre de 48 M$.

À propos de Senvion Canada :
Senvion Canada inc. emploie actuellement 250 personnes au Canada et possède des bureaux à Toronto, Montréal et Vancouver. Elle est au centre de nos activités nord-américaines. Les premiers pas de la société ont été effectués à Montréal, au Québec, province dans laquelle elle aura installé près de 1 GW d’ici 2016. L’usine de pales Welland est gérée par PowerBlades, filiale à part entière de Senvion SE. Consultez notre site Web au www.senvion.com.ca

À propos de Senvion :
Senvion SE, filiale à part entière du groupe Suzlon, est l’un des plus importants fabricants d’éoliennes onshore et offshore au monde. La multinationale de génie mécanique crée, produit et distribue des éoliennes seyant à presque tous les emplacements, produisant 1,8 à 6,15 MW et présentant des diamètres entre 82 et 152 mètres. De plus, la société offre à ses clients de solutions particulières, comme le service clé en main, le service d’entretien, le transport et l’installation, ainsi que la conception et la construction des fondations. Ses systèmes fiables et rentables sont conçus par le TechCenter Senvion à Osterrönfeld et fabriqués dans des usines à Husum (Frise-du-Nord), Trampe (Brandebourg) et Bremerhaven, ainsi qu’au Portugal, au Canada et en Inde. Avec plus de 3 400 employés partout au monde, la société, dont le siège social se trouve à Hambourg, peut tirer profit de l’expérience acquise après la fabrication et l’installation de plus de 5 600 éoliennes, installées partout au monde. Senvion est représentée par ses partenaires de distributions, filiales et participations sur les marchés européens, comme la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Italie, le Portugal, la Suède et la Pologne, ainsi que sur les marchés internationaux, comme les États-Unis, la Chine, l’Australie et le Canada. Consultez notre site Web au www.senvion.com

À propos du groupe Suzlon :
Le groupe Suzlon est le cinquième plus important* fabricant d’éoliennes au monde, relativement à ses installations cumulatives et à sa part de marché, en date du dernier quart de 2012. Sa présence internationale s’étend à travers l’Asie, l’Australie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Nord et du Sud, avec plus de 22 500 MW de capacité installée, des activités dans 30 pays et un effectif de 10 000 travailleurs. Le groupe offre un portefeuille de produits complet, allant des éoliennes onshore à petite production de 600 kilowatts (KW) à la plus puissante éolienne offshore offerte sur le marché (6,15 MW), le tout basé sur un système de production abordable à intégration verticale. Le groupe, dont le siège social Suzlon One Earth se situe à Pune en Inde, comprend la société Suzlon Energy Limited et ses filiales, qui comprennent Senvion SE.

Consultez notre site Web au www.suzlon.com
Source : *BTM Consult ApS – appartenant à Navigant Consulting – World Market Update 2012.

Sur la photo, dans l’ordre habituel, M. Frédéric Tremblay, directeur général de Parc éolien Pierre-De Saurel, M. Benoit Lefebvre, président de PARC, M. Helmut Herold, PDG Amérique du Nord, Senvion Canada, et M. Paolo Soarez, chef mondial des ventes, Senvion.

Crédit photo : Maurice Parent.

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Le vent

Pour un parc éolien, la vitesse du vent est une donnée primordiale puisque la production d’énergie dépend directement de celle-ci. C’est d’ailleurs la vitesse du vent qui détermine en grande partie les revenus d’un parc éolien, et donc sa rentabilité.

 Pour le parc éolien Pierre-De Saurel, des météorologues, des ingénieurs et des statisticiens se sont affairés, depuis le début du projet, à faire des calculs précis afin d’évaluer la ressource éolienne disponible.

Certains doutes ont été émis quant aux revenus générés par le parc éolien. Bien que valables il y a plusieurs années, ces craintes n’ont plus lieu d’être aujourd’hui.Selon les experts, l’emplacement du parc, sur un terrain plat et sans dénivellation importante, est avantageux. Il en résulte un vent constant et plus facile à évaluer pour toutes les éoliennes du parc.

Voilà plus de cinq ans qu’une tour de mesure, avec de multiples anémomètres et girouettes, a été installée. Cette tour prend des mesures de la vitesse du vent, de sa direction, de la température, de la pression et de l’humidité relative toutes les 10 minutes, 24 heures par jour et 365 jours par année.

Afin de vérifier davantage la précision des calculs des spécialistes, un appareil de mesure par télémétrie au laser (LIDAR) a aussi été installé pendant plusieurs mois en 2013. Cet appareil peut mesurer à partir du sol la vitesse et la direction du vent jusqu’à plusieurs centaines de mètres d’altitude selon les besoins. Il a donc été possible de mesurer avec précision la vitesse du vent à 100 m, soit la hauteur des éoliennes.

La conclusion des experts est formelle. Le potentiel éolien du parc éolien Pierre-De Saurel dépasse largement les engagements contractuels envers Hydro-Québec. Ce qui confirme également sa rentabilité, où rappelons-le, 100 % des profits retournent aux contribuables de la MRC.

Parc éolien Pierre-De Saurel projette un rendement supérieur à la moyenne

Conformément à ses récents engagements, Parc éolien Pierre-De Saurel (PARC) a rendu public aujourd’hui la mise à jour des données financières du projet, modélisées par une firme spécialisée en financement, notamment de projets éoliens. Ces données confirment hors de tout doute la rentabilité du projet Parc éolien Pierre-De Saurel.

« L’appel d’offres communautaire de 2009 visait à favoriser les projets dans toutes les régions du Québec, même moins venteuses que la Gaspésie, grâce au tarif généreux consenti par le gouvernement du Québec. À sa mise en service en décembre 2015, le projet touchera 13.8 cents du kWh. Combiné à un facteur d’utilisation de 27.6 %, ce tarif permet d’obtenir un rendement financier équivalent à un projet ayant un facteur d’utilisation de 42.3 % et un revenu de 9 cents du kWh, comme permettait notamment le dernier appel d’offres de 2013. Au Québec, la moyenne pour le facteur d’utilisation est d’environ 35 %. Le projet de Parc éolien Pierre-De Saurel présente donc un rendement financier supérieur à la moyenne », explique le directeur général de PARC, M. Frédéric Tremblay.

Rappelons que le parc éolien Pierre-De Saurel est un projet détenu à 100 % par la MRC du même nom. Ce projet a remporté un contrat d’approvisionnement en électricité avec Hydro-Québec Distribution à l’occasion de l’appel d’offres communautaire de 250 MW lancé en 2009. Le potentiel éolien a été vérifié à plusieurs reprises par deux entreprises spécialisées et indépendantes (DNV GLGH et Hatch) depuis les cinq (5) dernières années.
Les retombées économiques nettes pour l’ensemble du projet sont évaluées aujourd’hui à 48 100 000 $ sur une période de 20 ans, soit :

– 36 500 000 $ en dividendes versés à la MRC de Pierre-De Saurel;
– 11 600 000 $ en redevances versées aux municipalités accueillant les éoliennes et aux agriculteurs.

Le parc éolien sera en exploitation pour 20 ans. Le coût pour la construction du projet est aujourd’hui évalué à 68.9 millions de dollars, une légère hausse de 2.8 % par rapport aux 67 millions annoncés lors des audiences du BAPE. « Nous avons beaucoup avancé dans l’ingénierie du projet. Cela nous permet d’obtenir des estimations de coût de plus en plus précises », affirme M. Tremblay. En effet, des bases de béton un peu plus imposantes que prévu, l’augmentation du cours de l’euro face à la devise canadienne et de nouvelles exigences d’Hydro-Québec en matière de raccordement ont contribué à l’augmentation du coût du projet. « Avec un rendement variant entre 14,8 % et 18,1 %, il s’agit d’un projet qui livrera un bénéfice très intéressant, structurant et qui permettra entres autres la réalisation de projets à vocation communautaire dans toutes les municipalités de la MRC », a rappelé le président du CA du PARC, M. Benoit Lefebvre.

Par ailleurs, les représentants de PARC ont confirmé que les démarches de financement sont toujours en cours auprès d’institutions financières québécoises, de même que la revue diligente. Ainsi, de nouvelles firmes d’ingénierie indépendantes procéderont à la revue complète du projet (vent, ingénierie, coût de construction, etc.).

Aussi, PARC va de l’avant en lançant prochainement son appel d’offres pour la construction. Les résultats, qui seront connus en février 2015, viendront confirmer le coût total du projet tout en maintenant l’échéancier de démarrage prévu pour décembre 2015.

Présentation 

Réaction du Parc éolien Pierre-De Saurel S.E.C. au rapport déposé par le BAPE

C’est avec beaucoup de considération que Parc éolien Pierre De Saurel S.E.C. (PARC) a analysé le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) déposé le 3 novembre dernier. « C’est PARC qui a d’ailleurs fait la demande de consultation publique auprès du BAPE, en novembre 2013, pour maximiser la transparence du projet », a rappelé le président du CA de PARC, M. Benoit Lefebvre.

PARC a bien noté les deux préoccupations principales du BAPE, soient une au niveau de l’acceptabilité sociale du projet, et l’autre en lien avec le besoin d’une modélisation financière plus détaillée. Sur ce dernier point, et conformément avec l’appel d’offres paru cette semaine dans le journal local, PARC était déjà en démarche de s’adjoindre les services d’un expert financier afin de préciser son plan d’affaires et de compléter les démarches de financement du projet. C’est ainsi qu’à court terme, la mise à jour des données financières sera rendue publique.

Avec les données existantes PARC est confiant pour la poursuite du projet. Avec des retombées directes attendues de l’ordre de plus de 2 millions de dollars annuellement, voilà une nouvelle source de revenus qui tombe à point considérant les coupures de financement qui s’en viennent avec le nouveau pacte fiscal dans le milieu municipal.

Soucieuse de voir se réaliser une implantation harmonieuse du projet au sein de la communauté de la MRC de Pierre-De Saurel, PARC s’engage à bien prendre en compte les recommandations du BAPE en s’assurant d’obtenir le maximum d’appuis auprès de la population. PARC est déjà fort de l’appui de tous les maires de la MRC, et ce, depuis le début du projet, ce qui représente 3 mandats et 23 maires. Parc vise une nouvelle recommandation unanime des maires, et regarde si certains autres aspects peuvent être bonifiés.

Rappelons aussi qu’en 2010, toutes les municipalités ont adopté une résolution venant appuyer le projet. De plus, à l’élection municipale de 2013, les maires faisant la promotion du projet ont tous été élus ou réélus. En plus d’accentuer sa présence sur le terrain, PARC veut aussi accroître la diffusion d’information à la population. Ainsi certains citoyens auront déjà remarqué la publication d’une chronique qui paraîtra toutes les deux semaines dans l’hebdo Les 2 Rives. PARC regarde aussi la possibilité d’utiliser d’autres moyens de communication pour augmenter l’information et favoriser l’adhésion des citoyens au projet.

PARC souhaite cependant remettre certains constats en perspective, notamment le potentiel de production annuelle moyenne d’énergie estimée. PARC livrera en fait 59.4 GWh/an en moyenne. C’est 15 % de plus que l’énergie promise à Hydro-Québec Distribution. C’est beaucoup de marge de manoeuvre, contrairement à ce que le rapport du BAPE laisse entendre.

Le travail de terrain des représentants de PARC a permis de noter que l’une des préoccupations principales des citoyens se situait davantage au niveau des surplus d’énergie et de l’augmentation de la facture d’électricité. Selon M. Frédéric Tremblay, directeur général de PARC, sur la récente hausse de 3.9 % demandée par Hydro-Québec, seul 1 % de l’augmentation totale provient des approvisionnements éoliens. Un projet de la taille de celui de Pierre-De Saurel représente une augmentation de moins de 0.50 $ par ménage par année. Pour ce qui est des surplus d’énergie, cette question relève des orientations du gouvernement provincial.

Rappelons que le Parc éolien communautaire Pierre-De Saurel est un projet détenu à 100 % par la MRC de Pierre-De Saurel. Ce projet a remporté un contrat d’approvisionnement en électricité avec Hydro-Québec Distribution à l’occasion de l’appel d’offres communautaire de 250 MW lancé en 2009. Les retombées économiques directes du projet sont estimées à 48 M$ au cours de la durée de vie de 20 ans du projet. « Il s’agit d’un projet qui sera structurant et permettra, entres autres, la réalisation de projets à vocation communautaire dans toutes les municipalités de la MRC » de soutenir les représentants de Parc présents à la rencontre.

Éoliennes, mythes et réalités (3 de 3)

Bruit et ombres

Les bruits audibles émis par les éoliennes peuvent être une source de nuisance pour les résidents riverains d’un parc éolien dans la mesure où les résidences sont situées très près de celles-ci.

Pour éliminer ce risque, la pratique recommandée est de placer les éoliennes à plus de 500 m d’une résidence. En réalité, les promoteurs de parcs éoliens vont au-delà de la pratique recommandée et s’éloignent davantage des résidences. C’est le cas du Parc éolien Pierre-De Saurel, où la distance minimale retenue est de 750m, mais pour 10 éoliennes sur un total de 12, plus de 1000 m les séparera des résidences environnantes. À cette distance, le son des éoliennes est tellement atténué qu’il ne devrait être perceptible qu’en de rares occasions. Et lorsqu’il le sera, le niveau de son équivaudra au bruit qu’il y a dans une chambre à coucher où les occupants dorment.

Un comité de suivi, composé de plusieurs intervenants, dont des citoyens, sera responsable de s’assurer que le son des éoliennes n’excède pas la directive du ministère de l’Environnement. Si une problématique était identifiée, plusieurs alternatives existent et seraient mises en œuvre pour diminuer le bruit.

Certains avancent aussi que l’ombre des pales d’éoliennes passant devant le soleil pourrait causer de l’inconfort chez certaines personnes sensibles.

Les spécialistes chargés des analyses environnementales attitrés au projet se sont déjà penchés sur la question et le Parc éolien Pierre-De Saurel a été spécialement aménagé de manière à ce que l’ombre causée par le passage des pales ne soit pas problématique pour les habitations voisines.

Éoliennes, mythes et réalités (2 de 3)

Valeurs immobilières et oiseaux

Est-ce que les éoliennes font diminuer la valeur des propriétés? C’est une question légitime que se pose bien des gens. Certaines personnes avancent que la valeur d’une propriété chute de 30% à 40% lorsqu’un parc éolien est construit.

La dernière étude, réalisée en 2014 par Municipal Property Assessment Corporation, provient de l’Ontario et est très intéressante puisque la majorité des projets éoliens cités se situent en zone agricole, tout comme celui du Parc éolien Pierre-De Saurel. Environ 40000 transactions immobilières ont été analysées pour des résidences situées à une distance de moins de 5km d’un parc éolien. La conclusion est qu’il n’y aucune variation de la valeur de propriété pour celles situés près d’un parc éolien en opération.

Les éoliennes sont des hachoirs d’oiseaux! Voilà une affirmation qui choque par la brutalité de l’image qu’elle colporte. Mais qu’en est-il vraiment dans la réalité?

La réalité est qu’au Québec, parmi les centaines d’éoliennes en opération, aucun cas problématique de mortalité d’oiseaux n’a été observé. Ces volatiles auraient-ils la cervelle plus développée qu’on ne leur prête? Prenons les cas de l’Oie blanche et de la bernache. Des études européennes ont démontrées que ces espèces évitent tout simplement de s’aventurer trop près des éoliennes. Il n’y a aucune raison de croire que leurs cousines d’Amérique n’adopteront pas le même comportement d’évitement.
D’ailleurs, les résultats d’un rapport de suivi de mortalité des oiseaux du Parc éolien Montérégie, à Saint-Rémi, dévoilent que la mortalité des oiseaux migrateurs est parmi les plus faibles du Nord-Est de l’Amérique. Cette observation semble confirmer les résultats des études européennes.

* Impact of Industrial Wind Turbines on Residential Property Assessment In Ontario, étude réalisée par Municipal Property Assessment Corporation (MPAC)