Le vent

Pour un parc éolien, la vitesse du vent est une donnée primordiale puisque la production d’énergie dépend directement de celle-ci. C’est d’ailleurs la vitesse du vent qui détermine en grande partie les revenus d’un parc éolien, et donc sa rentabilité.

 Pour le parc éolien Pierre-De Saurel, des météorologues, des ingénieurs et des statisticiens se sont affairés, depuis le début du projet, à faire des calculs précis afin d’évaluer la ressource éolienne disponible.

Conformément à ses récents engagements, Parc éolien Pierre-De Saurel (PARC) a rendu public aujourd’hui la mise à jour des données financières du projet, modélisées par une firme spécialisée en financement, notamment de projets éoliens. Ces données confirment hors de tout doute la rentabilité du projet Parc éolien Pierre-De Saurel.

« L’appel d’offres communautaire de 2009 visait à favoriser les projets dans toutes les régions du Québec, même moins venteuses que la Gaspésie, grâce au tarif généreux consenti par le gouvernement du Québec. À sa mise en service en décembre 2015, le projet touchera 13.8 cents du kWh. Combiné à un facteur d’utilisation de 27.6 %, ce tarif permet d’obtenir un rendement financier équivalent à un projet ayant un facteur d’utilisation de 42.3 % et un revenu de 9 cents du kWh, comme permettait notamment le dernier appel d’offres de 2013. Au Québec, la moyenne pour le facteur d’utilisation est d’environ 35 %. Le projet de Parc éolien Pierre-De Saurel présente donc un rendement financier supérieur à la moyenne », explique le directeur général de PARC, M. Frédéric Tremblay.

Rappelons que le parc éolien Pierre-De Saurel est un projet détenu à 100 % par la MRC du même nom. Ce projet a remporté un contrat d’approvisionnement en électricité avec Hydro-Québec Distribution à l’occasion de l’appel d’offres communautaire de 250 MW lancé en 2009. Le potentiel éolien a été vérifié à plusieurs reprises par deux entreprises spécialisées et indépendantes (DNV GLGH et Hatch) depuis les cinq (5) dernières années.
Les retombées économiques nettes pour l’ensemble du projet sont évaluées aujourd’hui à 48 100 000 $ sur une période de 20 ans, soit :

– 36 500 000 $ en dividendes versés à la MRC de Pierre-De Saurel;
– 11 600 000 $ en redevances versées aux municipalités accueillant les éoliennes et aux agriculteurs.

Le parc éolien sera en exploitation pour 20 ans. Le coût pour la construction du projet est aujourd’hui évalué à 68.9 millions de dollars, une légère hausse de 2.8 % par rapport aux 67 millions annoncés lors des audiences du BAPE. « Nous avons beaucoup avancé dans l’ingénierie du projet. Cela nous permet d’obtenir des estimations de coût de plus en plus précises », affirme M. Tremblay. En effet, des bases de béton un peu plus imposantes que prévu, l’augmentation du cours de l’euro face à la devise canadienne et de nouvelles exigences d’Hydro-Québec en matière de raccordement ont contribué à l’augmentation du coût du projet. « Avec un rendement variant entre 14,8 % et 18,1 %, il s’agit d’un projet qui livrera un bénéfice très intéressant, structurant et qui permettra entres autres la réalisation de projets à vocation communautaire dans toutes les municipalités de la MRC », a rappelé le président du CA du PARC, M. Benoit Lefebvre.

Par ailleurs, les représentants de PARC ont confirmé que les démarches de financement sont toujours en cours auprès d’institutions financières québécoises, de même que la revue diligente. Ainsi, de nouvelles firmes d’ingénierie indépendantes procéderont à la revue complète du projet (vent, ingénierie, coût de construction, etc.).

Aussi, PARC va de l’avant en lançant prochainement son appel d’offres pour la construction. Les résultats, qui seront connus en février 2015, viendront confirmer le coût total du projet tout en maintenant l’échéancier de démarrage prévu pour décembre 2015.

Présentation 

C’est avec beaucoup de considération que Parc éolien Pierre De Saurel S.E.C. (PARC) a analysé le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) déposé le 3 novembre dernier. « C’est PARC qui a d’ailleurs fait la demande de consultation publique auprès du BAPE, en novembre 2013, pour maximiser la transparence du projet », a rappelé le président du CA de PARC, M. Benoit Lefebvre.

PARC a bien noté les deux préoccupations principales du BAPE, soient une au niveau de l’acceptabilité sociale du projet, et l’autre en lien avec le besoin d’une modélisation financière plus détaillée. Sur ce dernier point, et conformément avec l’appel d’offres paru cette semaine dans le journal local, PARC était déjà en démarche de s’adjoindre les services d’un expert financier afin de préciser son plan d’affaires et de compléter les démarches de financement du projet. C’est ainsi qu’à court terme, la mise à jour des données financières sera rendue publique.

Avec les données existantes PARC est confiant pour la poursuite du projet. Avec des retombées directes attendues de l’ordre de plus de 2 millions de dollars annuellement, voilà une nouvelle source de revenus qui tombe à point considérant les coupures de financement qui s’en viennent avec le nouveau pacte fiscal dans le milieu municipal.

Soucieuse de voir se réaliser une implantation harmonieuse du projet au sein de la communauté de la MRC de Pierre-De Saurel, PARC s’engage à bien prendre en compte les recommandations du BAPE en s’assurant d’obtenir le maximum d’appuis auprès de la population. PARC est déjà fort de l’appui de tous les maires de la MRC, et ce, depuis le début du projet, ce qui représente 3 mandats et 23 maires. Parc vise une nouvelle recommandation unanime des maires, et regarde si certains autres aspects peuvent être bonifiés.

Rappelons aussi qu’en 2010, toutes les municipalités ont adopté une résolution venant appuyer le projet. De plus, à l’élection municipale de 2013, les maires faisant la promotion du projet ont tous été élus ou réélus. En plus d’accentuer sa présence sur le terrain, PARC veut aussi accroître la diffusion d’information à la population. Ainsi certains citoyens auront déjà remarqué la publication d’une chronique qui paraîtra toutes les deux semaines dans l’hebdo Les 2 Rives. PARC regarde aussi la possibilité d’utiliser d’autres moyens de communication pour augmenter l’information et favoriser l’adhésion des citoyens au projet.

PARC souhaite cependant remettre certains constats en perspective, notamment le potentiel de production annuelle moyenne d’énergie estimée. PARC livrera en fait 59.4 GWh/an en moyenne. C’est 15 % de plus que l’énergie promise à Hydro-Québec Distribution. C’est beaucoup de marge de manoeuvre, contrairement à ce que le rapport du BAPE laisse entendre.

Le travail de terrain des représentants de PARC a permis de noter que l’une des préoccupations principales des citoyens se situait davantage au niveau des surplus d’énergie et de l’augmentation de la facture d’électricité. Selon M. Frédéric Tremblay, directeur général de PARC, sur la récente hausse de 3.9 % demandée par Hydro-Québec, seul 1 % de l’augmentation totale provient des approvisionnements éoliens. Un projet de la taille de celui de Pierre-De Saurel représente une augmentation de moins de 0.50 $ par ménage par année. Pour ce qui est des surplus d’énergie, cette question relève des orientations du gouvernement provincial.

Rappelons que le Parc éolien communautaire Pierre-De Saurel est un projet détenu à 100 % par la MRC de Pierre-De Saurel. Ce projet a remporté un contrat d’approvisionnement en électricité avec Hydro-Québec Distribution à l’occasion de l’appel d’offres communautaire de 250 MW lancé en 2009. Les retombées économiques directes du projet sont estimées à 48 M$ au cours de la durée de vie de 20 ans du projet. « Il s’agit d’un projet qui sera structurant et permettra, entres autres, la réalisation de projets à vocation communautaire dans toutes les municipalités de la MRC » de soutenir les représentants de Parc présents à la rencontre.

Sorel-Tracy, le 4 juillet 2013 – Dernièrement, les administrateurs de Parc éolien Pierre-De Saurel ont manifesté, par résolution, leur volonté de maintenir l’actuel contrat avec la firme Dessau. Ils se sont prévalus, en toute légitimité, des dispositions établies par la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics du gouvernement du Québec. Cette loi permet de poursuivre l’exécution des contrats en cours avec une firme inscrite au Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics.

En effet, selon l’article 21.19 de la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics, le Conseil du Trésor peut autoriser, suite à une demande, la poursuite de l’exécution d’un contrat public dans les 30 jours suivant la notification du retrait de l’autorisation. Le Conseil du trésor peut assortir cette permission de conditions, notamment celle que le contractant soit soumis, à ses frais, à des mesures de surveillance et d’accompagnement.

Les administrateurs de Parc éolien ont donc décidé de déposer une demande auprès du président du Conseil du trésor afin de permettre le maintien du contrat avec la firme Dessau. Dessau a été la firme retenue par Parc éolien, suite à un appel d’offres public en décembre 2012, pour ses services spécialisés en études d’impacts, en ingénierie et en coordination de projets industriels reliés à la production d’électricité.

Cette décision fait suite à l’intervention de l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’inscrire la firme Dessau au Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics, le 20 juin dernier. Informés de la situation le 21 juin par une lettre du gouvernement du Québec, les administrateurs ont dû réagir, analyser la situation et les possibilités offertes et surtout, évaluer les conséquences de cette décision de l’AMF.

« Il ne s’agit pas d’une décision que nous avons prise à la légère, précise le président de Parc éolien Pierre-De Saurel, M. Réjean Dauplaise, nous avons été solidement entourés et guidés par les conseillers juridiques impliqués dans le dossier du parc éolien. Grâce à leurs conseils, et à notre évaluation des conséquences de mettre fin au  contrat avec Dessau, nous avons pris ce qui nous semble être la meilleure décision dans l’intérêt de la population et du projet, c’est-à-dire de poursuivre notre engagement avec Dessau. »

Les motifs qui ont mené à ce choix, autres que légaux, sont les retards dans l’échéancier qu’aurait engendré la cessation du contrat, en raison de tout le processus d’appel d’offres qui aurait été à refaire. Ces retards auraient nécessairement occasionné des pénalités à Parc éolien Pierre-De Saurel, pour non-respect de l’échéancier.

« Nous avons de plus évalué que Parc éolien se munissait d’une assurance d’intégrité dans la poursuite des travaux. Le président du Conseil du trésor a en effet déclaré que les entreprises bannies par l’AMF devront se soumettre à un cadre très strict pour honorer les contrats qui leur ont déjà été alloués et que celles-ci pourraient être soumises à des mesures rigoureuses de surveillance et d’accompagnement, et ce à leurs frais», conclut le président, M. Dauplaise.

Le gouvernement devrait fournir sa réponse d’ici la fin du mois d’août. Entretemps, le contrat liant la firme Dessau à Parc éolien Pierre-De Saurel est toujours en vigueur. 

Sorel-Tracy, le 31 mai 2013 – La hauteur du mât des éoliennes du Parc éolien Pierre De Saurel sera finalement de 100 m, au lieu des 80 m préalablement déterminés. Cette décision fait suite à l’acceptation des tours de 100 m, jumelée au modèle MM92 de REpower, par Hydro-Québec.

Lors de l’élaboration de la soumission de la MRC, en 2010, il était effectivement impossible d’envisager des tours de cette hauteur puisqu’elles n’étaient pas encore acceptées par Hydro-Québec pour le modèle d’éoliennes choisies (MM92). Les administrateurs avaient alors dû opter pour un mât d’une hauteur de 80 m.

Devant cette nouvelle possibilité, le Parc éolien Pierre-De Saurel a mandaté la firme Dessau, responsable du projet, pour évaluer les effets d’un tel changement. Puisque ceux-ci se sont avérés avantageux, les administrateurs du Parc éolien Pierre-De Saurel ont pris la décision de changer la hauteur du mât.

Ce changement amènera un accroissement des profits de 50 %, représentant près de 20 M$ de plus (pour la durée du contrat de 20 ans). En contrepartie, il en coûtera 7 M$ de plus, amenant le total des coûts du projet à 66 M$, au lieu des 59 M$ prévus initialement.

« Il était évident qu’avec l’annonce de l’accréditation du modèle de 100 m, nous avions la responsabilité morale d’évaluer les avantages à hausser les éoliennes. Comme les conclusions qui nous ont été présentées s’avèrent positives pour notre projet, nous permettant ainsi d’accroître la production énergétique des éoliennes et donc, d’augmenter les profits pour la région, le choix a été relativement simple », a précisé le président par intérim de Parc éolien Pierre-De Saurel, M. Réjean Dauplaise.

Cette décision de la Société en commandite (SEC) doit cependant recevoir l’approbation d’Hydro-Québec Distribution. La MRC, à titre de commanditaire de la SEC, a récemment appuyé le Parc dans sa demande à Hydro-Québec Distribution pour que les modifications nécessaires soient apportées au contrat d’approvisionnement en électricité.

 « Compte tenu des faits qui ont été présentés aux maires, ceux-ci ont appuyé à l’unanimité la demande de Parc éolien Pierre-De Saurel S.E.C., en adoptant en séance extraordinaire, le 15 mai dernier, une résolution d’appui. Des profits supplémentaires pouvant atteindre jusqu’à 20 millions, ce n’est pas négligeable! », a souligné pour sa part le préfet de la MRC, M. Gilles Salvas.

En plus de rapporter davantage de profit au bénéfice de la région, le changement de hauteur du mât à 100 m augmentera le pourcentage de contenu régional et québécois, puisque les manufacturiers des tours sont des compagnies québécoises.

Cette décision sera effective lorsqu’Hydro-Québec Distribution aura accepté les modifications au contrat d’approvisionnement en électricité afin de permettre une hauteur de moyeu de 100 mètres au lieu de 80 mètres, tel que demandé par Parc éolien Pierre-De Saurel S.E.C..

Sorel-Tracy, le 7 mai 2013 – Afin de remplacer le conseil d’administration qui avait été mis en place provisoirement pour assurer le démarrage du projet, la Société du Parc éolien Pierre-De Saurel est maintenant à la recherche de candidatures pour combler trois postes d’administrateurs au sein du conseil d’administration.

Rappelons que la MRC de Pierre-De Saurel s’est dotée, à l’origine, d’une structure légale spécifique pour ce projet, soit une société en commandite, dont le seul commanditaire est la MRC. Les statuts de cette société prévoient la création d’un conseil d’administration. Ce conseil sera composé de cinq membres, dont deux maires qui seront élus par le Conseil de la MRC. Les trois autres postes d’administrateurs étant prévus pour des représentants du secteur civil, du milieu des affaires et du milieu agricole. Idéalement, deux des trois postes devraient être pourvus par des individus provenant du territoire de la MRC, et un administrateur pouvant provenir de l’extérieur de la MRC. Les candidats aux postes d’administrateur devront répondre à des normes élevées tout autant en matière d’expérience et de compétences que de qualités personnelles.

Ceux-ci doivent avoir la volonté de mener à bien un projet d’envergure régionale, novateur, et qui sera bénéfique pour l’ensemble de la communauté en raison de ses importantes retombées économiques.

Le Parc éolien Pierre-De Saurel a mandaté la firme Nadeau Conseil International afin de gérer le processus d’appel de candidatures en toute indépendance.

Il est à noter que les administrateurs choisis bénéficieront d’une formation sur l’élaboration et l’exploitation d’un projet éolien, prodiguée par un expert conseil en la matière.

Les personnes intéressées par le poste sont priées de consulter le site Internet parceolienpierredesaurel.ca dans la section « Le projet », sous l’onglet « Comité », afin de se référer à la description du poste et du profil recherché.

Elles peuvent aussi envoyer leur candidature directement au consultant, M. Robert C. Nadeau à l’adresse suivante : robert.c.nadeau@gmail.com. Le processus d’appel de candidatures prendra fin le 24 mai prochain.

Le Parc éolien Pierre-De Saurel : un projet unique et novateur au Québec
Le Parc éolien Pierre-De Saurel est un projet 100 % communautaire résolument tourné vers le développement durable. Il permettra de diversifier les sources de revenus de la MRC et de vitaliser l’ensemble du territoire. Sa mise en service est prévue en 2015. Le parc comptera 12 éoliennes : 5 à Yamaska, 4 à Saint-Robert, et 3 à Saint-Aimé.

Vous avez peut-être lu ou entendu, au cours des derniers mois, toutes sortes d’informations et de commentaires à l’endroit du projet de Parc éolien Pierre-De Saurel S.E.C. Devant une situation où circulent beaucoup trop de faussetés, la Société du Parc éolien sent le besoin, pour le bénéfice de la population, de préciser certains faits. 

•  « Hydro-Québec achète de l’électricité à perte… ce sont encore les contribuables qui vont en payer le prix!!! »

Précision : Mentionnons avant tout que le taux d’achat de l’électricité relève du gouvernement du Québec, et qu’il s’agit d’une façon de fournir de l’aide gouvernementale aux régions. De toute évidence, avec ou sans notre projet, les tarifs d’électricité auraient augmenté. Dans ce contexte, les élus de la MRC ont été proactifs en décidant de déposer, en 2010, une soumission pour un projet éolien communautaire auprès d’Hydro-Québec Distribution (HQD). Leur but étant fort louable : diversifier les sources de revenus de l’organisme. Après une analyse rigoureuse par HQD des 44 soumissions reçues, 12 projets furent acceptés, dont celui de la MRC. La région récoltera donc des profits, bénéfiques à l’ensemble de la communauté, plutôt que de voir une autre région s’enrichir avec le même projet.

•  « Pas assez de vent dans notre région!!! »

Précision : Il est vrai que la région se trouve dans une zone de faible vent. Il s’agit d’un fait qui n’a jamais été caché à la population. Le gisement de vent dont bénéficie le parc éolien est de classe 3, car le vent y souffle en moyenne à 23.4 km/h, ou à 6.5 m/s. Le modèle d’éolienne choisi (la MM92, du manufacturier REpower) est efficace sur des sites où la vitesse moyenne du vent atteint de 10 à 20 km/h sans excéder 90 km/h. De plus, les éoliennes seront à 80 m de hauteur, et tous les spécialistes s’entendent pour dire qu’il y vente plus qu’à hauteur d’homme.

Les données de vent sont cumulées depuis plus de 3 ans directement sur le site du parc, et les corrélations ont été faites avec les données enregistrées depuis 18 ans à la station météo de Varennes (Environnement Canada). L’analyse de l’ensemble de ces données a été concluante et fait par des spécialistes, qui ont aussi, à notre demande, analysé les données du site de l’Atlas canadien d’énergie éolienne, où ils ont trouvé une vitesse de 6.44 m/s, ce qui est très satisfaisant!

Par contre, selon eux, les cartes sont là pour donner un premier aperçu du potentiel éolien, mais ne peuvent pas être considérées assez précises pour donner la vitesse de vent en un point précis.

•  « 42 M$ en redevances sur 20 ans? »

Précision : Il a déjà été démontré à partir des analyses de vent que la production annuelle sera de 51.5 GWh (calculée à partir des données de 2010). Les plus récentes données (2012) nous indiquent maintenant une production de 53.9 GWh.

Si nous appliquons à la production initiale (51.5 GWh) un taux de 12,5 ¢/kWh indexé de 2 % annuellement, le total des redevances atteint 42,1 M$ pour le projet original (sujet à modification si les autorités gouvernementales exigeaient des modifications découlant du BAPE, de la CPTAQ ou autres).
Hydro-Québec Distribution garantit l’achat de l’énergie produite en vertu d’un contrat de 20 ans indexé annuellement, cette entente constitue une véritable assurance de revenus importants.

•  « Les décideurs gobent n’importe quoi… »

Précision : Il n’y a que des professionnels qui travaillent à l’élaboration du projet. Ces mêmes professionnels avaient conseillé aux membres du Conseil de la MRC, alors que le taux payé par HQD n’était que de 8.5 ¢/kWh, de mettre en veilleuse le projet tant que le taux offert ne serait pas de 11.5 ¢/kWh minimum, ce qu’ils avaient fait à ce moment-là!

Les membres du Conseil de la MRC se sont associés à une équipe d’experts, dès le début, qui a procédé à une analyse approfondie de tous les tenants et aboutissants du projet.

Cette équipe de spécialistes était composée d’un directeur de projet, du groupe SM International (analyse financière et études techniques diversifiées), de la compagnie GPco/Hatch (étude du potentiel des vents), de la firme Dufresne Hébert Comeau, avocats (droit municipal), de la firme Fraser, Milner, Casgrain, avocats (droit corporatif), et de la firme Deloitte (aspect fiscal).

Plus récemment, les services spécialisés pour la construction du parc éolien furent confiés aux professionnels de la firme Dessau.

De plus, d’autres études ont également été faites, comme :
• L’inventaire aviaire, chiroptère et héliporté, par la firme Activa
• Les études géotechniques et en conception de fondation d’éoliennes, par le Labo S.M.
• Le plan de raccordement du parc à la ligne de transport d’énergie, par le groupe S.M. International

L’ensemble des conclusions de ces différentes études ont démontré la pertinence du projet et confirmé sa rentabilité. Les élus n’ont donc pas « gober n’importe quoi », mais ont basé leur décision sur des documents préparés par des gens qualifiés et expérimentés dans le domaine.

De plus, le fait qu’Hydro-Québec Distribution ait choisi le projet de la MRC de Pierre-De Saurel parmi plus de quarante dossiers vient démontrer la validité et la crédibilité du projet.

Les décideurs accordent effectivement une très grande importance aux résultats des études des professionnels, un peu moins aux recherches « populaires » sur Internet!

•  « Les huit autres éoliennes dans notre région… une autre façon de dilapider les fonds publics. »

Précision : Dilapider les fonds publics? Ni la MRC, ni la Société du parc éolien n’ont engagé de dépense, ni de responsabilités dans ce projet. Il y a des précisions importantes à apporter à ce sujet, il s’agit de deux projets complètement distincts, il y a le projet du Parc éolien Pierre-De Saurel, mis de l’avant par la MRC, lequel est 100 % communautaire, et maintenant, il y a une possibilité d’implantation d’un autre parc éolien, mais celui-ci indépendant. Si les vérifications techniques en cours s’avéraient concluantes et non dommageables pour notre projet de parc éolien, les deux promoteurs pourraient négocier une entente en vertu de laquelle seraient définies les modalités liées aux redevances, en provenance de ce deuxième parc. Ce qui est plutôt intéressant pour notre région!

•  « Les éoliennes… des monstres de 300 pieds de hauteur! »

Précision : Les éoliennes font 80 mètres de hauteur, ou un peu plus de 260 pieds. On pourrait les comparer avec les pylônes électriques que l’on retrouve dans le paysage québécois depuis un peu plus de 30 ans, qui peuvent faire quant à eux jusqu’à 175 mètres, ou 575 pieds.

Concernant leur esthétique, il s’agit d’une question de goût.

De plus, advenant le bris d’une éolienne, il n’y aura aucun danger puisqu’elles sont situées en respectant les différentes normes d’éloignement, en plein champ, là où il n’y a ni habitations, ni d’animaux, ni cours d’eau à proximité. Les composantes de l’éolienne ne contiennent ni gaz, ni carburant qui pourraient s’écouler ou provoqué une explosion.

•  « La MRC de Pierre-De Saurel a poursuivi un citoyen pour harcèlement puisqu’il posait trop de questions au sujet du parc éolien. »

Précision : Aucune poursuite n’a été entamée contre aucun citoyen. La MRC répond aux demandes d’information des citoyens dans les limites de ses capacités. Il peut arriver qu’elle se prévale des dispositions légales mises à son service par la Commission d’accès à l’information du Québec lorsqu’elle considère que ces demandes deviennent abusives.

•  « Si ce projet était rentable, du début à la fin, pourquoi avoir inscrit au règlement 227-13 – Règlement fixant la participation des municipalités de la MRC de Pierre-De Saurel au projet de parc communautaire ainsi que les conditions relatives à l’exercice du droit de retrait des délibérations portant sur ce projet ou à la cessation de ce projet que : “les dépenses de la MRC relatives au parc éolien communautaire sont payées en premier lieu à même les distributions versées par la société en commandite à la MRC. Dans l’éventualité où la société en commandite ne peut verser de distribution à la MRC, cette dernière impose une quote-part aux municipalités participantes déterminées au prorata de la participation de chaque municipalité établie selon l’article 4 du présent règlement. Pour la période précédant la mise en service, le remboursement des dépenses de la MRC relatives au parc éolien communautaire s’effectue à même l’emprunt contracté par la MRC et autorisé par le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire qui prévoit, entre autres, des frais de financement liés au projet.”

Précision : La MRC est devenue entrepreneure, conformément à la Loi sur les compétences municipales, et pour cette raison, elle est dans l’obligation d’émettre un tel règlement. Elle se doit de prévoir dans ce règlement l’ensemble des cas qui pourraient arriver, comme n’importe quel entrepreneur qui se lance en affaires. D’ailleurs, dans ce même article, on fait aussi mention du partage des dividendes qui seront versés, et également à la création d’un fonds de prévoyance de 1 M$, on a le choix de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein c’est selon chacun!

•  « La Ville de Sorel-Tracy devra assumer un peu plus de 60 % de la facture si le projet s’avère non rentable. » 

Précision : D’abord, les analyses des experts au dossier ont déjà prouvé la rentabilité et la fiabilité du projet.

Ensuite, rappelons que la structure légale choisie par la MRC la protège de l’emprunt que la SEC fera (70 % du projet), la MRC n’étant responsable que du 30 % restant, soit près de 18 M$. Donc la Ville de Sorel-Tracy serait responsable de ± 60 % de 18 M$, soit 10.8 M$, sur un projet de construction totalisant 59.1 M$.

•  « Pas assez d’information sur le sujet!!! »

Précision : Depuis 2010, cinq événements publics ont eu lieu sur le sujet : une assemblée publique à Saint-Robert en avril 2010, une autre à Saint-Ours en mai 2011, une rencontre spécifique pour les élus de l’ensemble de la MRC en juin 2011, une journée portes ouvertes en décembre 2011, et une rencontre d’information publique en octobre 2012.

De plus, toujours depuis 2010, le Parc éolien a fait parler de lui dans les médias locaux et nationaux à plus de 100 reprises. Finalement, il est très facile de se procurer l’ensemble de l’information via le site Internet du Parc éolien à l’adresse : parceolienpierredesaurel.ca

En conclusion…

Les gens qui sont intéressés au sujet du Parc éolien Pierre-De Saurel sont priés de s’informer auprès des sources officielles, comme le site web parceolienpierredesaurel.ca, les dépliants disponibles auprès de la MRC, et d’adresser leur question directement sur le site web du Parc éolien. Une autre rencontre d’information publique est également prévue en 2013, où la population aura, une fois de plus, l’occasion de juger de la fiabilité, de la rentabilité et des bienfaits de ce projet pour notre région.

Les maires sont unanimes à l’effet que le projet doit aller de l’avant. Il ne serait dans l’intérêt d’aucun d’entre eux, d’investir dans un projet destiné à échouer. Rappelons qu’ils sont eux aussi, avant d’être maires, des citoyens payeurs de taxes.

Sorel-Tracy, le 11 janvier 2013 – Si tout va comme prévu, les éoliennes du Parc éolien Pierre-De Saurel S.E.C. pourront véritablement tourner à la fin de l’année 2015.

Réfléchi depuis 2008, initié en 2009, accepté par Hydro-Québec Distribution en 2010, et officialisé par la signature du contrat en 2011, le projet du parc éolien prend de plus en plus forme. En effet, dans la dernière année, il y a eu l’embauche d’un directeur de projet (suite à un appel d’offres public), la confirmation du potentiel de vent pour un projet profitable, et tout récemment, le choix de la firme pouvant offrir des services spécialisés en études d’impacts, en ingénierie et en coordination de projets industriels reliés à la production d’électricité (suite à un appel d’offres public).

Engagé officiellement en avril 2012, et pour une durée prévue de quatre ans, l’ingénieur Marcel Fafard agit à titre de directeur de projet, en collaboration avec l’ingénieure Catherine Thétreault, ils s’occupent de la gestion de l’ensemble du projet. C’est d’ailleurs eux qui ont réalisé le dernier appel d’offres public.

À ce sujet, le comité de sélection, formé par le conseil d’administration provisoire de la Société Parc éolien Pierre‑De Saurel, a recommandé que le contrat soit adjugé au fournisseur ayant obtenu le meilleur pointage final après l’évaluation qualitative et quantitative des offres, c’est-à-dire la firme Dessau Inc., offrant le prix de 1 125 900 $, plus taxes.

« Il s’agit d’une étape importante dans la réalisation du projet, souligne le président du Parc éolien Pierre‑De Saurel, M. Réjean Dauplaise, on peut maintenant dire que le processus est réellement enclenché, ça devrait tourner en 2015 », se réjouit-il.

D’autre part, faisant suite à la soirée d’information publique d’octobre dernier, où la population de la région s’est montrée ouverte au projet, les membres du Conseil de la MRC ont manifesté le désir de réaffirmé leur appui pour démontrer, hors de tout doute, leur volonté que la Société Parc éolien Pierre-De Saurel mène à bien ce projet. Ceci devrait avoir lieu lors de la prochaine séance publique du Conseil, le 16 janvier prochain.

« C’est maintenant clair, toutes les municipalités sont derrières la Société pour la poursuite des choses, précise le préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, M. Gilles Salvas, les administrateurs pourront maintenant se concentrer sur les étapes à venir, entre autres, la nomination des administrateurs permanents, et les consultations publiques du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ».

C’est à l’occasion de la rencontre d’information publique concernant le Parc éolien Pierre-De Saurel, tenue le 3 octobre, que les spécialistes impliqués dans le dossier jusqu’à ce jour ont confirmé à nouveau que le Parc éolien est un projet fiable et profitable pour l’ensemble de la population de la MRC.

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 « Manifestement, les récentes données techniques sur la force du vent dans la zone où seront aménagées les éoliennes viennent confirmer la faisabilité du projet », s’est réjoui Marcel Fafard, directeur de projet du Parc éolien Pierre-De Saurel.

En effet, les premières données techniques sur la force du vent avaient permis de démontrer à Hydro Québec Distribution, en 2010, une production annuelle moyenne de 51,5 GWH. Ces premières données avaient été recueillies sur une période de 9 mois, directement sur le site du projet. Aujourd’hui, avec une analyse des vents sur trois ans, les données récoltées permettent d’anticiper une production annuelle moyenne de 53.9 GWH. Dans les deux cas, les spécialistes ont également utilisé des données compilées depuis 18 ans par la station météorologique d’Environnement Canada à Varennes.

« C’est convainquant, poursuit Gilles Salvas, préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, et c’est un élément majeur qui valide la pertinence du projet. Ce qui est également important de rappeler, c’est le faible coût des frais afférents. En effet, les éoliennes sont prévues dans un secteur où les chemins sont déjà construits et où le raccord à l’électricité est à proximité. C’est grâce à ces économies, par rapport à des projets beaucoup plus coûteux, mais aussi en raison de la présence confirmée du vent, que le Parc éolien Pierre-De Saurel sera assurément rentable ». 

De plus, la totalité des profits sera redistribuée dans la communauté puisque le projet est 100 % communautaire. D’ailleurs, il s’agit du seul projet du genre au Québec. Au total, c’est environ 34.7 M$, qui reviendront directement à la communauté, d’ici la fin du contrat prévue dans vingt ans. Mais c’est au Conseil de la MRC que reviendra la décision de disposer de ces profits.

« Il s’agit certes d’un projet ambitieux, mais qui nous permet de croire que nous laisserons un bel héritage aux générations futures », a conclu Réjean Dauplaise, président de la Société du Parc éolien Pierre-De Saurel.

Rappelons que dès le départ, la MRC s’est assurée de la collaboration de plusieurs équipes de professionnels qualifiés pour mener à bien ce dossier. Ces derniers œuvrent dans les domaines du génie (civil, géotechnique, électrique, potentiel éolien et al), du droit municipal, du droit commercial, de la fiscalité et des finances.

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La Société du Parc éolien Pierre-De Saurel invite la population et les représentants des médias à une rencontre d’information publique durant laquelle seront dévoilées de nouvelles données techniques sur la mise en place du projet du Parc éolien. Cette rencontre s’inscrit dans la volonté des dirigeants d’informer la population au fur et à mesure de l’évolution du dossier.

Les spécialistes impliqués dans le dossier jusqu’à ce jour seront présents pour donner les informations les plus pertinentes et répondre aux questions. De nouvelles données techniques sur la force du vent dans la zone où seront aménagées les éoliennes seront dévoilées lors de cette soirée.

Vous êtes invités à participer à cette rencontre d’information qui se tiendra :

• Date : Mercredi 3 octobre 2012
• Heure : De 19 h 30 à 22 h 30
• Lieu : Salle Jani-Ber, 80, rue Plante à Sorel-Tracy

Vous pouvez également la suivre en direct sur notre site dans la section Vidéo