Les premiers résultats d’analyse de vent confirment les prévisions!

Les premiers rapports mensuels sur les données de vent, analysées selon les mesures de l’anémomètre de 100 m situé sur le site du futur Parc éolien Pierre-De Saurel, confirment qu’il vente conformément aux prédictions des experts de DNV-GL, et même légèrement plus!

Depuis décembre, la vitesse moyenne du vent s’élève même à 6.74 m/s. Ces résultats viennent confirmer hors de tout doute que le vent est au rendez-vous et qu’il atteint les objectifs prévus.

À titre d’exemple, si le parc avait été en opération en janvier et février 2015, le facteur d’utilisation aurait été de 32.3 %, alors que la moyenne annuelle attendue est de 27.6 %. Il aurait aussi produit un total de 12.0 GWh. Finalement, le Parc éolien Pierre‑De Saurel aurait rapporté 1.65 M$ de revenus à la région.

Les rapports mensuels sont disponibles sur le site parceolienpierredesaurel.com dans la section « Documents », sous l’onglet « Rapports de vent ».

À propos de DNV-GL (anciennement GLGH)

DNV-GL est le plus important consultant en énergies renouvelables au monde en plus d’être reconnu comme une autorité technique du domaine. L’entreprise est un fournisseur indépendant de services techniques et d’ingénierie, entre autres, pour l’énergie éolienne. Depuis plus de trois (3) décennies, DNV-GL fournit des services de génie-conseil sur des milliers de projets utilisant des énergies renouvelables. 

Commentaires

  1. Pierre Desmarais says:

    Une mise au point

    Le PEPS a émis tout récemment les premiers résultats de lecture des vents avec son nouvel anémomètre de 100 m, construit en décembre 2014. Les chiffres annoncés pour 63 jours sont de l’ordre de 6,74 m/s.
    Pour les lecteurs, il faut ici relativiser les données fournies par le parc éolien Pierre-De Saurel.
    En effet, ne nous emballons pas trop vite avec ces premiers résultats, car nous savons tous que les vents de décembre à février inclusivement sont les mois les plus véloces de l’année.
    Pour le reste de l’année, sachez que la force des vents diminue grandement.
    Loin de moi, le désir de contester ces résultats, mais si je compare leurs chiffres avec mon étude personnelle des vents, on pourrait s’attendre à une moyenne annuelle de l’ordre de 6,0 m/s au maximum.
    Sachez que les vents doivent atteindre un minimum de 6,5 m/s annuellement pour que le parc éolien soit rentable. Des vents inférieurs risquent de mettre en péril leur investissement.

    Voyons l’hypothèse suivante;
    L’écart entre mon étude et les vents du PEPS sont actuellement de l’ordre de 0,59 m/s.
    Imaginons maintenant cette erreur et appliquons ce différentiel pour toute la durée de l’année.

    Vitesse des vents en m/s
    Années Mon étude + 0,59 m/s
    2005 4,91 5,50
    2006 4,88 5,47
    2007 5,32 5,91
    2008 4,97 5,56
    2009 4,95 5,54
    2010 5,06 5,65
    2011 5,10 5,69
    2012 4,94 5,53
    2013 5,33 5,92
    2014 5,56 6,15
    2015 6,15 6,74
    Moyenne totale 5,79

    Alors, avec une moyenne de 5,79 m/s peut-on conclure à une source de revenus assurée avec des résultats fragmentaires.

    NON, soyons encore vigilants.

    • parceolien says:

      Monsieur Desmarais,

      Je me permets d’intervenir afin d’indiquer aux lecteurs les nombreuses failles et lacunes de votre analyse. Nous saluons cependant l’effort que vous y avez mis même si vous n’êtes pas un expert en la matière.

      Une bonne prévision des vents, telle que les experts (DNV-GL et Hatch) au dossier ont obtenue, commence avec des données recueillies sur le site même de l’implantation des éoliennes. Or, la station de référence que vous utilisez est à 45 km du site, à Varennes.

      Votre étude utilise les données de la station de référence sans présenter le programme de contrôle qualité dont vous vous êtes servi afin de rejeter les données non valides. Il est bien connu que les stations de références ont un pourcentage non négligeable de données invalides même si elles semblent bonnes au premier regard.

      Vous ne faites pas mention non plus d’avoir consulté l’historique de votre site de référence afin de vous assurer que la tour de mesure n’a pas été déplacée ou relocalisée au cours de son existence. Tout déplacement remet à zéro la durée de la collecte des données. Il en va de même avec tout changement d’instrumentation où il n’y aurait pas eu de période avec redondance d’une longueur de temps adéquate.

      Votre tour de référence a une hauteur de 10 m que vous extrapolez à 100 m. Ceci induit une marge d’erreur d’une importance majeure. De plus, vous ne tenez pas compte de la stabilité atmosphérique qui change selon les saisons et même l’heure du jour. Ceci rend totalement nul tout effort d’obtenir une estimation raisonnable.

      Parc éolien Pierre-De Saurel travaille avec des experts reconnus dans la prévision énergétique des parcs éoliens. Depuis plus de 5 ans, un mât de mesure est installé sur le site, et a été utilisé afin de calculer l’énergie qui sera produite par le parc éolien. Un instrument précis au laser (LiDAR) a été utilisé afin de valider la vitesse du vent à 100m. Un mât de mesure de 100 m a récemment été utilisé afin de confirmer les calculs des experts. Jusqu’à maintenant tout porte à croire que les calculs des experts se confirment tels qu’expliqué dans le communiqué ci-dessus. Nous soulignons que nous avons pris en compte la variation saisonnière de la vitesse du vent dans nos comparaisons, ceci est expliqué sur notre site web.

      Je vous invite donc à consulter les rapports publiés en ligne afin d’obtenir les chiffres les plus exacts.

      Cordialement,

      Le directeur général
      Frédéric Tremblay

Faire un commentaire à Pierre Desmarais